Cette œuvre appartient à la série intitulée "Les bijoux" (2002/2006) en hommage au poème de Baudelaire. "La très-chère était nue, et, connaissant mon coeur, elle n’avait gardé que ses bijoux sonores ...”. Ainsi se dévoile l’évocation des figures du corps inconsciemment présente dans les gestes de la peinture. Comme les séries intitulées "Patrimoine" et "Ellis- Island » elle est composée à partir de carrés découpés en sept morceaux , selon le principe d’une des progressions géométriques de la proportion d'or appelées "les portes de l'harmonie et obtenue par abaissement de la diagonale du carré. Elle est réalisée sur une toile de coton écru non enduite mais apprêtée d'un Gesso transparent. Gestes, lignes, noir blanc ou de couleur, s’entrelacent, se superposent et font danser la main tenue et la main levée au travers des réserves de la toile. Elle est signée au dos.