Oeuvre appartenant à la série des "Fugues", hommage au "Clavier bien tempéré" de J.S. Bach et à cette forme du contrepoint où "le thème fuit d'une voix à l'autre", comme ici la composition, d' une ligne ou d'une couleur à l' autre. Elle est composée à partir d'un principe inspiré de la construction géométrique du nombre d’or. Elle renoue avec le minimalisme des "Prémices" proche de celui de R. Mangold, J. Bishop ou M.Barré. La peinture elle même dessine ses propres limites en s' adossant aux formes "découpées" de la composition , celles ci étant elles mêmes comme suspendues aux courbes et aux lignes de fusain ou de pastel. Le geste se trouve ici comme dilué dans la couleur, il n' en reste parfois que la trace aléatoire des premiers coups de pinceau sur les aplats semblables aux gestes automatiques du peintre en bâtiment.
Compte tenu de sa taille elle est livrée roulée en tube .