Pourquoi, très souvent, un dirigeant en veux-t-il toujours plus ?

Bien sûr, un égo hypertrophié est un facteur primordial. Et malheureusement, à quelques exceptions près, on ne peut devenir dirigeant qu’avec un égo hypertrophié. Les exceptions, assez fréquentes quand même,  sont des leaders naturels qui font autorité dans leur domaine. Le dirigeant se retrouve souvent pris dans un faisceau de contraintes qu’il a lui-même construit progressivement : son image, ses promesses, son entourage, ses ambitions, etc. Il est devenu prisonnier d’une spirale infernale qu’il ne peut plus arrêter. Très souvent, il devient orgueilleux, puis prétentieux, puis méprisant, donc sourd aux critiques et à toute forme d’aides. Il est devenu infréquentable et invivable. Il connaît la solitude intérieure. Malheur à celui qui lui dit la vérité.